Cette citation de V pour Vendetta peut être associée à la raison pour laquelle je n’adhère pas aux relations de type sexfriend. Pour moi, l’amour est le noyau essentiel. J’estime que me proposer ce genre de relation, c’est m’offrir un cadeau avec un magnifique emballage et il n’y a rien à l’intérieur. J’ai aussi noté, dans ce genre de relation, que les gens arrivent rarement à se tenir à ce qu’ils ont décidé.
Une amie avait eu ce genre de relation avec un jeune homme. Quand elle a commencé à s’attacher à lui, elle le lui a dit. Il l’a éconduite alors qu’ils étaient nus dans les bras l’un de l’autre, c’est la “magie” des relations de type sexfriend. Merveilleux, n’est-ce pas? Le comble, c’est qu’ensuite, lorsqu’elle a couché avec un autre homme, elle l’a sollicité ensuite et il a répondu ” ah non merci, je ne prends pas les restes”. Il lui a fait plusieurs crises de jalousie de ce style.
Une autre amie a eu un sexfriend qui lui récitait des poèmes, qui a fait allusion au fait de faire un enfant avec elle et qui lui a dit qu’il l’aimait, en plus de lui témoigner des signes d’affection très équivoques. Malgré tout, il n’a pas assumé son comportement car il a préféré construire quelque chose de sérieux avec une fille qu’il a rencontré sur Tinder, même s’il ne la connaissait pas et qu’il s’est permis de dire qu’elle n’était pas très intelligente.
Mon propre ex, avant de me rencontrer, avait conservé une relation de type sexfriend avec son ex. Ils continuaient à tout faire comme s’ils étaient en couple. Il la mentionnait sans arrêt quand il était avec moi. Il a passé une soirée avec elle quand on s’est mis en couple. Il a attendu qu’elle déboutonne son chemisier pour me mentionner. Un jour, on est allé à Undiz, lui et moi. Il a pris un caleçon en photo et il m’a dit ” je lui envoie” en rigolant. Là, j’ai posé mes limites, ce que je n’avais pas su faire avant, à l’époque.
Très honnêtement, je n’ai pas toujours su poser mes limites face à des hommes qui ne voulaient pas s’engager. J’étais honnête avec eux mais ça dérapait quand même. Comme cela me posait problème, même si je ne me dédouane pas de mes torts, ils me disaient ” tu te prends trop la tête”. Eh oui, je ne suis pas fun, idiote et aseptisée.
Par contre, ce que ce genre d’histoire révèle, c’est qu’il est difficile de se tenir à ses principes, et c’est pour cela que les relations humaines sont aussi complexes. C’est pour cela qu’on est bien souvent maladroit les uns avec les autres. Mais c’est aussi pour cela que de belles surprises se manifestent.
Dans le roman Un pétale pour un sourire, Justine CM, qui est bloggeuse également, m’a permis de bien dédramatiser cette problématique. La grand-mère demande à sa petite fille si elle a un “sexfriand”. La petite-fille en question, qui est également la narratrice, répond que non, même si elle ne juge pas ce genre de relation.
J’ai beau me montrer très critique dans mon article, mes amies ne se sont jamais senties jugées en me parlant de ce genre de relation, même si l’une d’elles ne me rendait pas la politesse auparavant. Ce n’est plus une friend tout court. En effet, nous sommes toutes différentes. Ce qui est valable pour moi est variable d’une personne à l’autre. C’est pour cela que tirer les cartes est formidable pour coacher les gens. Elles permettent vraiment d’élargir ses perspectives et de s’adapter à chaque personne, là où beaucoup de coachs analysent les gens en diagonale et nous copient-collent un schéma sur la figure.
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