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“Ah, s’il est un éveil dans ces odeurs infectes, ces cris stridents de mandragore arrachée à la terre qui rendent fous les mortels qui entendent”

par | Juil 13, 2022 | affirmation de soi, alchimie, aphrodite, aromathérapie, choix, communication, décision, gaslighting, huiles essentielles, jalousie, parfum magique, perception, persévérance, pouvoir personnel, respect | 0 commentaires

Cette citation de Shakespeare parle d’odeurs infectes et de choses insupportables à entendre. En cela, elle se rapproche de ce que j’ai vécu hier. J’avais souhaité mettre en place un concept, filmer des gens en train de humer mes parfums et de mettre les mots sur les émotions que cela suscite, pour poster ces vidéos sur youtube. J’ai lancé une annonce et l’amie d’une amie m’a contacté par message privé.

Déjà, je l’ai trouvée froide dans sa manière de s’adresser à moi. Elle m’a posé des questions sur mes produits en se permettant de remettre en cause leur composition, et j’ai d’emblée eu envie de lui faire remarquer que je ne sollicitais pas un inspecteur. Je suis déjà en train de chercher un toxicologue, ma formatrice m’a dit à qui m’adresser, donc ne mélangeons pas tout. J’ai quand même pris sur moi et proposé un rendez-vous à cette femme, qu’elle a accepté.

Nous nous sommes vues au Jardin des plantes et là, elle m’a questionnée. Elle m’a dit qu’elle était elle-même médium spirite et la conversation a pris un tour de plus en plus déstabilisant. Elle a mentionné Jésus, m’a dit que je devais bannir Aphrodite, que j’étais habitée par les ténèbres et influencée par les démons mais que mon âme était foncièrement bonne, juste perdue.

Sur le moment, j’étais déstabilisée, je n’ai pas su comment réagir. Je lui ai concédé beaucoup de choses, mais je lui ai quand même fait remarquer que suivre mon intuition revenait aussi à ne pas prendre ses propos à elle pour argent comptant.

Ce qui est le moins bien passé, c’est qu’elle m’a dit que mon projet de cosmétiques devait rester un projet récréatif et que je ferais mieux de me chercher un vrai travail. Alors elle peut aller se faire cuire un oeuf. Je ne fais pas mumuse, et si elle ne comprend pas qu’on se démène pour vivre de ce qui nous tient à coeur, c’est parce que cette femme est une péquenaude, rêche, terne et pète-sec en plus de dicter aux gens leur manière de penser.

Par ailleurs, trouver une activité salariée, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je suis tombée sur des employeurs violents psychologiquements qui ne comprenaient pas que je ne sois pas parfaite dès le départ. J’ai fait plusieurs tentatives. J’ai aussi subi l’incompréhension de certaines personnes de ma famille qui ne comprenaient pas que je sois toujours dans les études et pas en train de travailler, et j’ai dû me répéter face à eux. J’ai fini par en avoir ras-le-bol et prendre mes distances.

Quand on a affaire à quelqu’un qui est déterminé à nous imposer sa réalité et ses croyances, alors qu’on est soi-même dans une posture d’ouverture et de respect, ce n’est pas évident, émotionnellement, de remettre cette personne à sa place.

Ceci dit, une fois rentrée chez moi, je lui ai envoyé un court sms pour lui rappeler que le but de l’échange était de faire une vidéo, pas de me rééduquer, et je l’ai bloquée.

Le libraire dont j’ai beaucoup parlé, le natif du Capricorne, aurait blâmé mon comportement. Pour lui, quand on ne dit pas les choses en face, on ne vaut rien. Eh bien, cet énergumène intransigeant qui se donne un genre sans peur et sans reproche, lui comme cette bonne femme, feraient mieux de remballer leur communication perverse quand ils sont en face des gens, s’ils veulent qu’on réagisse de manière plus frontale.

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